Comment parler de programmation sans parler des PIC ?
J’en utilise dans tous mes projets depuis ma première (BAC -1), même parfois quand il n’y en a pas besoin…

J’utilise presque que des PIC 8 bits, mes projets n’ont pas vraiment besoin de plus de puissance. J’ai quelques idées de projets qui auraient besoin de PIC 32 bits à l’heure où je tape ce texte.
Pour programmer et déboguer, j’utilise un PicKit3.

Depuis mon projet « AMPLI », j’essaye de mettre mon code sur github : github bealr
J’ai fait le tour de tous les périphériques Microchip (EUSART, MSSP, Timers, …, et même USB!)

Je programme avec MPLABx et principalement avec la librairie XC8.                                

                                    La programmation chez ST est bien plus haut niveau que celle des PIC, surtout avec la libraire HAL.
Pour l’instant j’utilise un kit de démo qui embarque un STM32L4.
Je programme sur Clion, un IDE que j’ai sous Linux. J’ai fait mon propre CMakelist pour pouvoir me séparer des IDE « compatibles » STM32 qui m’ont paru un peu trop lourd, mais ce n’est qu’un avis personnel.

Il est prévu d’intégrer des micro de chez ST dans mes prochains projets.                                

                                    C’est pendant mes années de BTS que j’ai fait la découverte des PsoC. Ce sont de puissants composants de chez Cypress.
Il est non discutable d’embarquer un Psoc quand un système doit traiter des quantités massives de signaux analogiques.
Ça a été le cas pour notre Robot-Chat (projet de M1, en binôme). Il fallait trouver un composant qui puisse s’occuper à la fois d’asservissements, de commandes de moteurs et de retours analogiques d’une flopée de capteurs. Je pense que le travail aurait été plus compliqué avec un autre composant.

Pour ceux qui regardent cette page en version desktop, vous pouvez voir qu’on avait également mis un PIC sur la carte (c’est la carte V2 du Robot-Chat). Il servait juste à faire quelques timers pour cadencer l’échantillonnage des capteurs et asservissements.                                

                                    Ayant fait la connaissance de Microchip bien avant qu'Arduino ne voit le jour, il parait assez évident de comprendre pourquoi j’ai « une dent » contre Arduino.
Je ne suis pas grand amateur d’utiliser le code de quelqu’un d’autre, trouvé sur internet sans vraiment comprendre ce qu’il fait parce que : ça ne marche jamais comme on veut.

Ensuite, quand on connaît le prix des composants utilisés sur les cartes qu’ils vendent, on a du mal à acheter chez eux. Surtout en voyant que l’IDE ne s’améliore pas, c’est même une vraie torture quand on a l’habitude de programmer avec l’auto-complétion.

Je dois admettre que je me sers de mon Arduino de temps en temps pour faire quelques actions simples. Comme faire du contrôle à travers l’USB. Mais maintenant que j’achète des FTDI à pas cher sur un site de ventes aux enchères, ont comprend mieux pourquoi on peut apercevoir de la poussière sur les photos…

J’ai quand même fait pas mal de projets sympathiques avec, il y a quelques années.                                

                                    J’ai fait la découverte des ESP pendant mon stage de Master 1.
On a du mal à croire qu’une petite carte de la taille d’un pouce humain peut se connecter à votre box internet perso avec un cryptage WPA/PSK. Et bien plus encore, puisqu’elle peut créer son propre réseau Wifi !

Le petit désavantage qu’on pourrait y trouver c’est que le seul IDE disponible (sans trop d’effort) c’est celui d’Arduino… (Si vous avez lu ma bannière sur Arduino, vous comprendrez pourquoi je dis ça comme ça)

Heureusement, sous Linux, il est possible d’utiliser le paquet Arduino en console, ce qui permet de se servir d’un IDE normal (Clion par exemple). Mais je suis en train de me séparer des libs d'Arduino pour utiliser directement le SDK d'expressif.

Nombreuses sont les applications possibles avec ce module, j’en ai d’ailleurs embarqué un sur mon ampli pour faire du contrôle par TCP/Wifi.